Expositions

La Foire d’Art TEFAF Maastricht invite le Mobilier national à présenter une sélection de pièces les plus remarquables de ses collections sur un espace pensé comme une illustration des 360 années d’histoire des Arts décoratifs français : de 1663, avec un carton d’après Charles Le Brun, à 2023 avec l’ensemble Eidos XXI d’YMER&MALTA/Benjamin Graindorge réalisé au sein de l’Atelier de recherche de Création du Mobilier national.

« Eidos XXI a été conçu par le duo Valérie Maltaverne et Benjamin Graindorge, en collaboration avec l’Atelier de Recherche et de Création du Mobilier National, tel un paysage intérieur, une forêt en mouvement dans l’espace clos du bureau. Chaque pièce répond à l’autre à travers un savant jeu d’échelles, de proportions, de techniques, de matières ou de couleurs. Pour rester fidèles à l’ADN du Studio YMER&MALTA, les créateurs ont adjoint, comme à leur habitude, toute la richesse des savoir-faire ancestraux à l’innovation technologique la plus pointue. 

Eloge de la sérénité, les œuvres de cet ensemble de bureau, puissantes et flottantes, comme en suspension dans l’espace, s’assemblent dans un jeu de vérité, laissant l’imaginaire doucement vagabonder pour mieux créer. Le grain des matières épouse les lignes de la main, prêtes, sous la lumière tamisée à dérouler sa nouvelle écriture. »

Cloé Pitiot, conservatrice au Musée des Arts Décoratifs de Paris

L’exposition collective, Mimèsis. Un design vivant réunit 400 œuvres de 90 créateurs autour de l’évolution de la nature dans le design. Du biomorphisme moderne au biomimétisme, de la biofabrication à la recréation du vivant à travers le design numérique, le parcours de l’exposition retrace les évolutions de notre fascination pour la nature, ses formes et les processus de création qui traversent les genres et les époques.

« Design and the Wondrous » interroge l’ornementation actuelle et son rapport aux nouvelles logiques numériques de conception et de production d’objets de design. Riche en expérimentations formelles et technologiques, l’exposition se situe entre un « merveilleux » scientifique à la limite de l’imaginaire et l’exploration de morphologies d’objets dont les matériaux et les techniques innovantes s’ouvrent à un avenir connecté à la nature et au monde vivant.

À la suite de « Dix mille ans de luxe », conçue en partenariat avec le Louvre Abu Dhabi en 2019, le Musée des Arts Décoratifs présente « Luxes ».

Œuvre de poésie, sincère et organique, fallenTree est un objet unique pour la particularité de sa forme ainsi que la présence naturelle de branches de chêne. Et, pour mieux convoquer l’apesanteur, le choix du piètement s’est porté sur le travail très technique d’un verre optique dont la transparence parfaite donne l’illusion rêveuse d’un déséquilibre.

Depuis 10 ans, la Cité internationale de la tapisserie à Aubusson conduit une ambitieuse politique de création contemporaine. Pour la première fois, une grande rétrospective réunit l’ensemble des œuvres réalisées au fil d’une décennie d’appels à projets, de commandes mécénées et de collaborations avec des studios de design, dont la collection « La Tapisserie d’Aubusson : The Great Lady » d’YMER&MALTA. Cette exposition exceptionnelle illustre l’incroyable modernité de la tapisserie d’Aubusson.

Fruit de la collaboration entre Valérie Maltaverne, créatrice du studio YMER&MALTA, et Benjamin Graindorge, designer, le banc fallenTree interroge le rapport de l’homme à la nature. Il convoque dans la chute de l’arbre le concept de temps. Combien d’années faut-il pour que le chêne atteigne ne serait-ce que les racines du ciel ? Combien d’heures pour qu’il soit réduit en planches ? Combien de jours pour qu’il renaisse sous une forme nouvelle ? Combien de temps faudra-t-il à attendre celui ou celle qui viendra s’y asseoir et méditer, à l’infini, sur le cycle de la vie ? …

Avec le fallenTree, l’enjeu est atteint : YMER&MALTA et Benjamin Graindorge assemblent l’avant et l’après, le naturel et l’artificiel. Ici, le duo de créateurs montre et questionne par cette œuvre engagée la toute-puissance de l’homme face à son environnement. Il invite l’usager à venir contempler et célébrer le luxe d’une nature encore en vie ; une nature désormais si fragile face au temps qui défile.

Cloé Pitiot
Co-Commissaire de l’exposition 10,000 Ans de Luxe

Jeunes Artistes en Europe. Les Métamorphoses sont consacrées à la diversité des voix et à la vitalité des échanges qui animent le vaste territoire artistique européen.
Applique asphericalSkylight et miroirs mirrorMirage,

Une alchimie envoûtante entre nature et nouvelles technologies. La notion d’ornement en design évolue et s’inspire des arabesques, des motifs et des systèmes décoratifs de la nature. En associant ces formes aux nouvelles technologies et aux nouveaux matériaux, la création d’objets de design se transforme.

Ensemble, Valérie Maltaverne et Benjamin Graindorge assemblent leurs constellations d’idées, inventant depuis dix ans de nouveaux processus de création, où fusionnent dessin, matière, matériaux et techniques, innovations technologiques. Ces deux esprits, tout aussi timides que téméraires, détiennent aujourd’hui en commun un vaste patrimoine créatif, une librairie abstraite, unique, de formes et de techniques, de paysages et de voyages. Leur intimité intellectuelle et artistique se propage alors à travers les mots, les traits et les émotions.
Benjamin Graindorge et YMER&MALTA, c’est une rencontre, un nouveau paysage dans l’univers du design contemporain, un paysage intime à la recherche de l’impossible justesse des mots, un paysage en devenir.
Cloé Pitiot, Conservatrice au département Design du Musée National d’Art Moderne – Centre Pompidou, Paris
Catalogue

L’exposition Akari Unfolded est le résultat d’une visite de Valérie Maltaverne au Musée Noguchi en 2016. C’est là qu’est née l’idée d’une collaboration dont le but serait d’utiliser sa méthodologie pour pousser l’alchimie de base d’Akari dans le futur, combinant l’artisanat traditionnel et les nouvelles technologies pour produire un design intemporel. Le projet initial était de réaliser six luminaires inspirés des valeurs d’Akari, comme si Noguchi avait accès aux matériaux et aux technologies d’aujourd’hui. Finalement, YMER&MALTA a collaboré avec cinq designers et plus de vingt artisans, apportant des savoir-faire distincts. Dépassant de nombreux obstacles techniques – YMER&MALTA a poussé le lin, le métal, le plexiglas, le papier, la résine, la porcelaine dans plusieurs directions et a produit vingt-six luminaires, qui rejoignent l’éclatante et éternelle expansion de l’héritage d’Akari.

Dakin Hart, Conservateur Senior, Musée Noguchi

Valérie Maltaverne a donné une présentation questionnant la relation entre le travail d’YMER&MALTA et celui des maisons de Haute-Couture. Elle a rappelé combien l’influence du patrimoine français comptait dans les créations du studio. L’exploitation de matériaux nobles combinée à l’utilisation de savoir-faire traditionnels et de technologies innovantes dans la création de pièces uniques et minutieuses créé un rapport évident entre les deux métiers. Comme une maison de Haute Couture, YMER&MALTA personnalise des pièces de ses collections et crée des pièces uniques pour les besoins particuliers de ses clients.

Comme une maison de Haute Couture, YMER&MALTA personnalise des pièces de ses collections et crée des pièces uniques pour les besoins particuliers de ses clients.

La directrice d’YMER&MALTA, Valérie Maltaverne, a donné une présentation au Musée Cooper Hewitt sur la philosophie et les méthodes du studio et a présenté sa collection « La Belle Endormie » : la Marqueterie Revisitée.

Première exposition monographique consacrée au travail collaboratif entre le studio de design YMER&MALTA et le designer Benjamin Graindorge dans un lieu culturel institutionnel, « Habiter » présente une quinzaine de pièces éditées et produites entre 2009 et 2016, dont deux créations inédites dévoilées à l’occasion de l’exposition, l’une d’elles destinée à intégrer les collections de la Ville de Beauvais.

Cette exposition avait pour objectif de représenter la fascination pour l’élément végétal et l’ambiguïté des relations de l’homme à celui-ci au travers des œuvres d’Eva Jospin, Frédérique Morrel, Arthur Aillaud, et YMER&MALTA/Benjamin Graindorge.